vendredi 22 septembre 2017
Ngizi Ya Nyoshi Apiculture de Mayotte
Merci pour ces reportages. On vous suit avec un grand intérêt sur la page facebook
vendredi 10 février 2017
mercredi 8 février 2017
Le projet rucher école de Bertrand Abraham
PROJET
DE RUCHER ECOLE A MAYOTTE
I
ETAT DES LIEUX DE L’APICULTURE LOCALE
II
UN RUCHER ECOLE POUR QUOI FAIRE ?
III
ELEMENTS DE CAHIER DES CHARGES
I ETAT DES LIEUX DE L’APICULTURE LOCALE
Absence de tradition
apicole et destruction des abeilles
De
manière générale, à Mayotte, l’abeille est plutôt redoutée,
mal connue… et donc mal aimée ! Les services qu’elle rend
en tant que pollinisatrice ne sont pas ou très peu reconnus, y
compris par la population rurale. Par contre le miel local est un
produit recherché, très rare et…très cher !
La
cueillette de miel n’est pratiquée que par une poignée de
personnes âgées, qui savent encore prélever des rayons de miel sur
des colonies sauvages, sans les détruire.
Mais
la pratique malheureusement la plus répandue consiste à mettre le
feu pour faire fuir les abeilles, avant de prélever le miel. On
retrouve ensuite les rayons de couvain et de pollen calcinés et
jetés au sol. Associée au prix élevé du miel et à la
surpopulation, cette pratique ne cesse de se développer, menaçant à
terme la survie de l’abeille à Mayotte.
A
l’inverse de l’Afrique ou de Madagascar, il semble qu’on n’ait
jamais construit de ruches traditionnelles à Mayotte, ni d’ailleurs
dans l’archipel des Comores. Ainsi il n’existe pas de mot en
shimaoré pour dire « ruche ». Il n’y a donc aucune
tradition de domestication de l’abeille locale du côté des
humains… et aucune habitude d’être manipulée et encore moins
enruchée du côté des abeilles.
Il
faut signaler également des problèmes de sécurité des ruchers,
dans un contexte local de plus en plus tendu : vols,
dégradations « gratuites », jets de pierres sur les
colonies sauvages, brûlis non maîtrisés…
Une abeille locale
remarquable…
Communément
appelée « abeille noire de Madagascar », ou apis
mellifera unicolor, elle a été très peu étudiée
scientifiquement. On ignore par exemple si, comme à Madagascar, on
retrouve deux écotypes différents, l’un plutôt présent en
plaine, l’autre davantage en altitude, ou bien si l’abeille de
Mayotte (et plus généralement des Comores), constitue en elle-même
un écotype particulier.
Contrairement
à Madagascar ou La Réunion, l’abeille locale n’a fait l’objet
d’aucune hybridation avec les races européennes plus productives,
mais aussi plus sensibles aux maladies et moins adaptées au climat
tropical.
En
plus de constituer une réserve de biodiversité pour les générations
futures, notre abeille reste donc pour l’instant exempte des
maladies et parasites qui affectent ses congénères presque partout
dans le monde : varroa, loque américaine, nosémose, etc.
C’est
une petite abeille plutôt douce, extrêmement bien adaptée au
climat local qui est fait d’une alternance de saisons très sèches
et très humides. Elle résiste autant aux fortes chaleurs qu’à un
taux d’humidité très élevé.
…mais difficile à domestiquer !
Une
des particularités d’apis mellifera unicolor est la
tendance à la migration. En cas de sécheresse, d’exposition à la
pluie ou de dérangement, l’ensemble de la colonie peut déserter,
même en présence de couvain. Son caractère plutôt sauvage, rend
par ailleurs les enruchements difficiles.
Pourtant,
depuis un couple d’années, encadrés par Jean-Pierre PAPY, un
enseignant du lycée agricole de Coconi, quelques apiculteurs
originaires de Mayotte autant que de métropole, se sont essayés à
développer l’élevage de notre abeille sauvage : formation
d’apiculteurs amateurs, formation d’exploitants agricoles,
transmission de savoir informel…
Début
2017 une petite vingtaine de ruches peuplées sont recensées,
principalement grâce au piégeage.
Les
difficultés rencontrées ont été synthétisées grâce à la
création d’une association d’apiculteurs créée en novembre
2016 :
- Faible taux de réussite des enruchages d’essaims sauvages
- l’abeille ne construit pas sur les cires issues du commerce
- faible tenue au cadre, tendance à la dispersion dès l’ouverture de la ruche
- absence de standardisation des ruches construites localement
- désertions fréquentes en cas de dérangement, même en présence de couvain
- pas ou peu de construction dans les hausses
- faible productivité des colonies en ruches
- méconnaissance des périodes d’essaimage (et surtout de présence des mâles)
En
résumé, il existe une dynamique collective naissante, mais aussi,
en l’absence de résultats, un risque de découragement des
apiculteurs amateurs, ainsi que des exploitants agricoles qui se
forment dans la perspective d’obtenir un complément de revenu
significatif.
II UN RUCHER ECOLE POUR QUOI FAIRE ?
La
création d’un rucher école semble bien adaptée pour répondre
aux besoins des apprentis apiculteurs de Mayotte, ainsi qu’à la
préservation de l’abeille locale. Au vu de la situation actuelle,
ses missions pourraient être :
- LA SENSIBILISATION DE LA POPULATION
3)
LA MISE EN COMMUN DE MATERIEL DE PRODUCTION
4)
L’EXPERIMENTATION ET LA SELECTION
5)
L’AIDE A LA PROFESSIONNALISATION
- La sensibilisation de la population
Il
s’agit de diffuser un certain nombre d’informations et de
recommandations sur les thèmes suivants
- l’importance de l’abeille en tant que pollinisatrice
- l’intérêt d’avoir une abeille endémique non hybridée et exempte de maladies
- le danger des pratiques de destruction pour prélever le miel
- l’impact des brûlis sur les abeilles
- la possibilité de récolter du miel par l’élevage en ruches
Ce
travail peut se réaliser sous différentes formes : exposition
fixe et itinérante, interventions auprès du public scolaire,
communications en direction du monde agricole…
- La formation et l’échange de savoir
Activité
traditionnelle des ruchers écoles, la formation est généralement
délivrée par des apiculteurs confirmés, à destination
d’apiculteurs amateurs débutants, regroupés par niveaux. Chaque
niveau bénéficie le plus souvent de 2 ou 3 demi-journées de
formation par an.
Niveau
1 : les bases théoriques, les outils, l’enfumage,
l’ouverture, l’observation de la colonie, la récolte,
l’identification des maladies
Niveau
2 : multiplication par division, recherche et marquage des
reines, fabrication de cire
Niveau
3 : élevage de reines (greffage)
Le
suivi et la diffusion des travaux scientifiques passés et à venir,
pourra également faire partie des missions du rucher école. En
particulièrement au sujet d’apis mellifera unicolor, et
d’un possible écotype local.
- La mise en commun de matériel de production
En
métropole, cette activité n’est pas nécessairement associée aux
ruchers écoles. A Mayotte, elle semble s’imposer pour trois
raisons.
-Tout d’abord la difficulté à faire venir du matériel, le coût
élevé du transport et des taxes.
-
Ensuite ce matériel commun contribuera à la standardisation des
modèles de ruches, et donc des cadres, pour la manipulation, les
transvasements, l’extraction. L’objectif n’est pas que tout le
monde ait les mêmes types de ruches, mais au moins que toutes les
ruches de type « Langstroth », par exemple, fassent la
même largeur!
- La
troisième raison est que la présence de matériel performant au
sein du rucher école, permet de créer une dynamique de partage de
savoir entre des apiculteurs qui se retrouvent pour l’utiliser.
Le
matériel de base :
-un
extracteur motorisé accueillant le plus de standards possibles
-un
bac à désoperculer
-des
maturateurs avec vannes pour la mise en pot
-une
machine à fabriquer des feuilles de cire (« gaufrier »)
Un
petit atelier de menuiserie permettant de fabriquer des ruches et des
cadres à des formats standards serait également d’une grande
utilité.
4)
L’expérimentation et la sélection
L’expérimentation
consiste essentiellement à mieux connaître le comportement de notre
abeille endémique dans une perspective de production de miel.
Comment limiter les désertions, améliorer les enruchages, quelle
taille pour les grilles à reines locales, quelles sont les périodes
de fécondation, la durée d’activité optimale des reines, etc. ?
Au
vu du peu de connaissances dont on dispose au sujet de notre abeille,
ce travail est très important. Il peut se dérouler spécifiquement
au rucher école si l’on dispose d’un technicien adéquat, ou
sous forme d’un programme conduit par plusieurs apiculteurs locaux,
mettant en commun, validant puis diffusant leurs progrès techniques
par l’intermédiaire du rucher école.
La
sélection est une approche qui consiste à « améliorer »
une race locale, par reproduction systématique des caractères que
l’on souhaite favoriser. Il n’y a pas hybridation avec une autre
variété, mais au contraire préservation de celle-ci. L’exemple
le plus connu est sans doute le « sauvetage » de la
petite abeille noire bretonne, à partir de colonies retrouvées sur
l’île d’Ouessant qui n’avaient pas encore été au contact
d’abeilles hybrides. En multipliant les colonies à partir des
meilleures reines de cet écotype, et en saturant de mâles leurs
ruchers de fécondations, les apiculteurs ont réussi à la rendre
plus productive et plus douce, tout en préservant ses caractères
d’origine (rusticité, résistance au froid et à l’humidité…).
Si ce travail est conduit sur Mayotte, il permettra peut-être de
préserver l’espèce locale, tout en favorisant le développement
apicole.
Sinon,
il est certain que les apiculteurs mahorais finiront un jour ou
l’autre par faire venir d’Europe ou de La Réunion des reines
hybrides « domestiquées ». Leur descendance ne mettra
que bien peu de temps à faire oublier notre abeille endémique… et
tant pis pour les générations futures qui devront en gérer
les conséquences en terme de maladies associées et de perte de la
biodiversité.
En
métropole, de nombreux ruchers écoles constituent ainsi des
réservoirs de reines locales sélectionnées au fil du temps, qui
peuvent ainsi être données ou vendues à leurs adhérents. Le cycle
de reproduction de l’abeille n’étant que de quelques semaines,
le travail de sélection peut très rapidement porter ses fruits. A
Mayotte, les points à travailler pourront être par exemple :
limiter la désertion, accepter la mise en ruche, améliorer la tenue
au cadre et la production de miel.
5)
La professionnalisation
Tous
les points évoqués ci-dessus pourront contribuer à une
professionnalisation de quelques apiculteurs locaux. On peut
distinguer trois types de « candidats » :
-des
exploitants agricoles qui se forment dans la perspective d’un
complément de revenus
-des
personnes qui souhaitent se reconvertir en tant
qu’apiculteurs.
-des
jeunes qui pourraient s’insérer dans la vie active par
l’apiculture.
En
dehors des aspects de formation, de mise en commun de savoirs et de
matériels, d’expérimentation et de sélection, le rucher école
peut contribuer à moyen terme à la professionnalisation de
l’apiculture mahoraise en favorisant la commercialisation
et la labellisation.
A
court terme, l’accueil de stagiaires et la présence d’une petite
boutique au sein du rucher école, semblent des objectifs
accessibles.
III ELEMENTS DE CAHIER DES CHARGES
1)
La composition du rucher école :
Le
rucher
La
taille minimale du rucher est d’une douzaine de ruches peuplées,
sans compter les ruchettes d’élevage. Etant donnés les différents
types de ruches présentes sur l’île (Dadant, Langstroth,
kenyannes, Warré…), il en faudra sans doute davantage à terme.
L’espace
dédié aux ruches devra être le plus plat et le plus vaste
possible, de manière à pouvoir travailler et circuler aisément
entre les ruches et derrière elles. La surface nécessaire minimale
du rucher proprement dit est de 300 à 500m2, selon la configuration
du terrain.
La
présence d’arbres, ou d’ombre même artificielle, est une autre
nécessité si l’on ne veut pas favoriser les désertions.
Le
terrain devra être bien drainant, de manière à ne pas avoir à
travailler dans la boue en saison des pluies.
Enfin,
Il importe de prévoir une distance minimale de 150 à 200 m entre le
rucher et le reste des installations, pour les moments où les
abeilles se mettront en colère ! Cette distance ne devra pas
être trop importante non plus, car il y aura du matériel à
transporter entre les deux.
Les espaces de
travail et de formation
La
miellerie est un espace que l’on doit absolument pouvoir fermer
hermétiquement (le miel attire les abeilles !), carrelé et
disposant d’un point d’eau chaude pour le nettoyage du matériel.
Il s’agit du matériel de base nécessaire à l’extraction :
bac à désoperculer, extracteur électrique, maturateurs.
Prévoir
au moins 50m2 pour cette seule activité, car on doit aussi pouvoir y
stocker les hausses pleines et travailler avec des personnes en
formation.
La
miellerie pourra aussi accueillir l’espace pour la production
et la mise en forme de la cire locale, ce qui sera fort utile,
étant donné que notre abeille ne construit pas (ou quasiment pas)
sur la cire du commerce. En dehors des différentes gamelles et
passoires, Il faudra pour cet atelier un réchaud, un point d’eau
et un gaufrier.
Enfin
on aura besoin d’un vestiaire, qui est aussi l’endroit où
l’on range les tenues d’apiculteur… et où l’on peut se
changer à l’abri des piqûres !
Soit
30 à 40 m2 supplémentaires pour le vestiaire et l’atelier cire.
La
miellerie, l’atelier cire et le vestiaire ne sont pas
nécessairement cloisonnés entre eux.
La
salle de formation théorique doit pouvoir accueillir au minimum
une quinzaine de personnes. Sa fonction est à la fois de salle de
cours et de salle de réunion.
Un
bureau, à dimensionner en fonction du projet final :
présence ou non d’un animateur technique, pédagogique, gestion de
matériel coopératif, accueil du secrétariat de l’association
d’apiculture, d’un futur syndicat apicole ?
L’atelier
de menuiserie peut dans un premier temps n’être qu’un espace
de stockage et de fabrication « avec les moyens du bord ».
Il serait quand même utile pour le futur de réserver l’espace
pour un véritable atelier avec quelques machines permettant de
fabriquer des ruches, des hausses et des cadres, ainsi que stocker du
bois.
Cela
est justifié par le cas particulier de Mayotte, où les coûts de
transport obligent à être autonome.
Prévoir
donc au minimum 50m2 pour cette activité.
La
boutique, la salle d’exposition ne constituent pas
nécessairement des priorités, et de plus elles peuvent se situer
ailleurs qu’au rucher école. En effet, elles sont destinées
davantage aux visiteurs extérieurs qu’aux adhérents. Toutefois,
si le rucher école devient pour partie un rucher pédagogique, il
pourra être intéressant que la salle d’exposition se trouve dans
le même espace.
Bien
penser à installer ces lieux d’accueil du public le plus loin
possible du rucher, afin de limiter les dérangements réciproques.
Parking
et accès véhicules : il importe d’installer le parking à
l’opposé des ruches, tout en y conservant un accès véhicules,
ainsi qu’à l’atelier et à la miellerie.
- La sécurisation du site
A
Mayotte plus qu’ailleurs, le rucher école devra être protégé
contre le cambriolage et le vandalisme. Ainsi on évitera de disposer
les ruches juste derrière la clôture, à un jet de pierre…
Par
ailleurs le miel, le matériel en inox, les outils, le bois, le
matériel de bureau… constituent évidemment des tentations.
Il
sera donc important, au moment de choisir le site du futur
rucher-école, de prendre en compte la facilité et le coût de
sécurisation comme un des critères.
- Les moyens humains
Qu’il
soit géré par un syndicat d’apiculteurs professionnels, un GDSA,
ou encore une associations d’apiculteurs amateurs, aucun rucher
école ne peut fonctionner sans reposer sur un important bénévolat,
que ce soit pour la partie gestion ou la partie transmission. Dans le
monde de l’apiculture, chacun a bénéficié d’un savoir transmis
gratuitement par d’autres, apiculteurs, et se doit donc à un
moment ou à un autre, de le retransmettre à son tour.
Bien
que ces valeurs doivent guider notre projet, elles risquent cependant
de vite trouver leurs limites à Mayotte. En effet
-la
tâche est très vaste et l’on part presque de zéro, tant au
niveau de la connaissance de l’abeille, de l’apiculture ou encore
d’un site entièrement à construire
-
l’île compte très peu d’apiculteurs confirmés, qui par contre
ont à former un très grand nombre apiculteurs débutants
-la
mise en place du rucher école, depuis l’installation des ruches
jusqu’au suivi technique de l’installation, ne relève pas
réellement du bénévolat, mais plutôt d’un projet de
développement rural, et non d’un travail de transmission
proprement dit.
En
conclusion, ce projet ne pourra se réaliser à Mayotte sans une aide
extérieure, mais n’aura de sens qu’avec une forte implication
des apiculteurs et des apprentis apiculteurs locaux.
mardi 7 février 2017
Au CFPPA du lycée de Coconi: fin de formation pour les agriculteurs apiculteurs
Voici la photo de groupe de la première session des agriculteurs apiculteurs mesure 111:
Ils sont tous repartis à la fin de la formation avec une ruchette kenyane.
L'accompagnement et le suivi de la mise en place de leur rucher se fera en collaboration avec la nouvelle association d'apiculteurs N'GIZI YA NIOSHI.
Ils sont tous repartis à la fin de la formation avec une ruchette kenyane.
L'accompagnement et le suivi de la mise en place de leur rucher se fera en collaboration avec la nouvelle association d'apiculteurs N'GIZI YA NIOSHI.
Création de l'association N'GUZI YA NIOSHI
Voilà une action importante pour la structuration de la filière apicole de Mayotte,
par la création de l'association N'GIZI YA NIOSHI.
Une association était nécessaire, mais elle ne s'est pas faite en un jour.
Il lui fallait une équipe motivée pour faire face aux nombreux défis à relever.
Voici la photo:
les personnes présentes le jour de la création étaient les suivantes:
par la création de l'association N'GIZI YA NIOSHI.
Une association était nécessaire, mais elle ne s'est pas faite en un jour.
Il lui fallait une équipe motivée pour faire face aux nombreux défis à relever.
Voici la photo:
les personnes présentes le jour de la création étaient les suivantes:
ASSANI
Rakotonirina
PAPY
Jean-Pierre
MSAIDIE
Ali
DIMASSI
Abassi
HACHIME
Said
MOINACHE
Anekoubou
BACO-SAINDOU
Badrani
MDAHOMA
Mlanao
ABDOU
Abdallah
BUTTOUDIN
Alexandre
HAUK
Daniel
ISSOUFA
Anthoumani
CHAHII
Abdallah
MAVOUNA
Abdou
MOUSSA
Godeau
IBRAHIME
Noudhoura
CHANFI
Attoumani
Elles on élu:
Président, MDAHOMA Mlanao
Vice Président, MARTINEZ Henri
Secrétaire, PAPY Jean-Pierre
Secrétaire, adjoint,IBRAHIME Noudhoura
Trésorier, BUTTOUDIN Alexandre
Trésorier adjoint, ASSANI Rakotonirina
dimanche 27 novembre 2016
Récolte de Jean-Louis REGNARD
Voilà une nouvelle des plus intéressantes!
les hausses de Jean-Lois Regnard sont composées de rayons parfaitement operculés. Encore une info qui nous permet de réfléchir sur des pistes encore non explorées!
Il faudra visiter ses ruches Warré et son environnement pour connaitre l'origine de son miel
voici les photos
le message de Jean-Louis REGNARD
Bonjour,
Ci-joint deux photos pour illustrer la récolte de ce week end.
Levée de "hausse" sur une ruche warré avec grille à reine.
Cette colonie a été mise en ruche mi janvier 2016.
J'ai récolté un peu plus de 3 kg, le 13 octobre dernier et j'ai remis une hausse.
Le 30 novembre, elles avaient dèjà (re)tiré de la cire.
Et hier, j'ai fait 3,5 kg.
n'gizi ya nyoshi, isijiva swafi !
Cordialement.
dimanche 2 octobre 2016
Cours apiculture N°6
Dernier cours d'apiculture ce samedi 1 octobre.
quelques photos des stagiaires en plein action, pour la finition de leur ruchette kenyane:
quelques photos des stagiaires en plein action, pour la finition de leur ruchette kenyane:
mercredi 28 septembre 2016
la ruche warré de Ben et Bertrand
Voici une pose de ruche warré de Ben et Bertrand pour piéger une ruche souche à proximité:
les photos:
les photos:
la ruche souche ci-dessous
Le vol du bourdon
La semaine dernière, nous avons pu assister aux vols des bourdons (les mâles) sur le terrain de foot du lycée.
Voilà quelques mâles retrouvés au sol! c'était impressionnant par le bruit et les mouvements en vol.
Voilà quelques mâles retrouvés au sol! c'était impressionnant par le bruit et les mouvements en vol.
mardi 27 septembre 2016
Visites de ruches avec Chanfi Atoumani et Ali M'saidié
Comme tous les mardis matin consacrés à l'apiculture, nous avons visité deux secteurs:
la scierie de Coconi qui abrite 2 ruchettes sous la forme de hausses Dadant sur planchers nicko, voici les photos:
la scierie de Coconi qui abrite 2 ruchettes sous la forme de hausses Dadant sur planchers nicko, voici les photos:
et deux ruches horizontales de Ali M'Saidié sur le secteur de Chiconi
voici les photos:
Butineuses sur les fleurs de badamiers
samedi 24 septembre 2016
Ouverture de la ruchette de Dembeni
Lors de la première journée consacrée à la filière végétale de la station de la chambre d'agriculture de Dembéni, nous avons ouvert la ruchette qui a servi à capturer l'essaim de l'école voisine.
voici les photos: Chanfi Atoumani et Ali M'saidié présents sur la photo étaient à l'origine de la capture.
voici les photos: Chanfi Atoumani et Ali M'saidié présents sur la photo étaient à l'origine de la capture.
dimanche 18 septembre 2016
Cinquième cours initiation à l'apiculture
Après avoir fait un bilan des diverses manipulations et actions du mois d'août, nous avons débuté la fabrication de ruchettes de format "kenyanes".
Ces ruchettes sont destinées à chacun des stagiaires qui ont choisi de les financer et de les fabriquer à l'atelier pédagogique du lycée.
Voici en photo, l'équipe au complet.
François JOULIN n'est pas sur la photo! c'est lui qui prend la photo.
Ces ruchettes sont destinées à chacun des stagiaires qui ont choisi de les financer et de les fabriquer à l'atelier pédagogique du lycée.
Voici en photo, l'équipe au complet.
François JOULIN n'est pas sur la photo! c'est lui qui prend la photo.
Nous avons profité de ce moment pour contrôler la réinstallation de d'un essaim sauvage, dans le talus du plateau sportif du lycée.
Voici les photos de François JOULIN
lundi 12 septembre 2016
Les actions de Chanfi et de Moussa au mois d'août
Le piégeage d'essaims est une activité très aléatoire. On peut positionner des ruchettes à proximité d'une ruche souche, il arrive que le résultat s'avère très surprenant. Voici comment 2 essaims sauvages ont choisi de s'installer dans une classe du lycée à l'intérieur d'un casier d'élève.
L'enruchement toujours délicat, n'a pas fonctionné! voici les photos:
L'enruchement toujours délicat, n'a pas fonctionné! voici les photos:
LA RENTREE POUR LES ACTIVITES DU RUCHER
Septembre: les manguiers et les litchis ont fait leurs fleurs. Les quelques pluies de ces dernières semaines, ont permis une floraison de plantes sauvages. Les colonies, grâce à ce surplus de nourriture, se sont bien développées et on a pu observé plusieurs essaimages. De plus, pendant cette période, j'ai été témoin de vols de bourdons et d'accouplement au dessus du terrain de sport du lycée.
J'ai pu récupéré un mâle agonisant après une fécondation.
voici d'autres photos de Thomas CHESNEAU
J'ai pu récupéré un mâle agonisant après une fécondation.
voici d'autres photos de Thomas CHESNEAU
vendredi 1 juillet 2016
Cours N°4 au lycée de Coconi
Les thèmes abordés étaient:
-dans un premier temps:
la déclaration des ruches, la constitution d'un syndicat apicole.
-dans un deuxième temps:
nous avons rejoint Ali Msaidié chez lui, pour une ouverture de ruche, un contrôle de ponte et un état du stockage de miel.
Voici quelques photos.
Ali à la manœuvre!
-dans un premier temps:
la déclaration des ruches, la constitution d'un syndicat apicole.
-dans un deuxième temps:
nous avons rejoint Ali Msaidié chez lui, pour une ouverture de ruche, un contrôle de ponte et un état du stockage de miel.
Voici quelques photos.
Ali à la manœuvre!
C'est une ruche bien populeuse. Configurée en ruche horizontale, mais formatée pour accueillir des cadres rectangulaires ou des barrettes.
Une autre ruche de type dadant.
Presque toute l'équipe du cours!
Nous allons nous retrouver en septembre pour le cinquième cours, dédié à la fabrication d'une ruchette horizontale.
jeudi 30 juin 2016
mercredi 22 juin 2016
Arrivée d'un essaim à Coconi
Le vendredi 10 juin, nous avons eu la bonne surprise de constater l'arrivée d'un essaim sur la ruche kenyane du lycée de Coconi .
Cet essaim s'est positionné sous le débord du toit de la ruche.
Le mardi 14 juin, il n'avait pas changé de position. Nous avons légèrement soulevé le couvre cadre pour créer une entrée plus directe. Rien ne s'est passé!
Sans aucun changement de place et sans construction, nous avons décidé de forcer l'installation intérieure le mardi 21 juin.
Voici les photos illustrant la manipulation.
Cet essaim s'est positionné sous le débord du toit de la ruche.
Le mardi 14 juin, il n'avait pas changé de position. Nous avons légèrement soulevé le couvre cadre pour créer une entrée plus directe. Rien ne s'est passé!
Sans aucun changement de place et sans construction, nous avons décidé de forcer l'installation intérieure le mardi 21 juin.
Voici les photos illustrant la manipulation.
Les abeilles sont toutes rentrées. Compte tenu de la taille modeste de l'essaim et du temps passé à l'extérieur, il est difficile de faire un pronostic optimiste.
Le point positif sera les traces olfactives laissées par cet essaim qui inciteront d'autres essaims à venir s'installer lors des prochains essaimages naturels.
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