dimanche 21 février 2016

Réflexions après l'échec de l'enruchement Langstroth

         Le dimanche 21 février nous nous sommes retrouvés avec Ali M'saidié à Sada, pour évoquer l'échec du transvasement de la ruchette, dans la ruche Langstroth du rucher école de Coconi.
         Il apparaît que l'essaim de départ dans sa ruchette, n'était pas assez développé: les butineuses ne représentaient qu'une faible proportion de l'effectif.
         Sans un nombre suffisant de butineuses, il n'y a pas assez de nectar et de pollen qui rentre, pour assurer la nourriture du couvain. La reine arrête la ponte et se prépare au départ.
         Sans butineuses les défenses de la colonie sont amoindries et l'invasion des fourmis rouges est facilitée, ceci représente un stress supplémentaire pour la colonie.
         Ce constat fait, on comprend que la désertion de la ruche par la colonie s'est faite rapidement, quand on connait les capacités de mobilité le l'abeille Mahoraise.

Il aurait fallu:

         1) attendre que l'essaim remplisse complètement la ruchette.
         2) faire une partition étanche dans la ruche langstroth pour assurer la réception des cadres avec            un effet de limitation de volume.
         3) assurer une protection du piétement équipé de goulots de bouteilles plastiques inversés et                remplis de graisse mécanique.
Je prépare les plans de fabrication de la ruchette et le schéma de protection, pour une diffusion à tous.


         Passé ce moment de déception, nous avons envisagé les actions suivantes.
Actuellement nous sommes en pleine période d'essaimage (se référer aux appels téléphoniques des écoles).
         Il faut très rapidement constituer un stocks de ruchettes "piège" et les répartir chez les apiculteurs ou personnes en situation d'accepter cette démarche.
         De surcroît, la fabrication des ruchettes et le conditionnement attractif, peut être fait rapidement.
A trois personnes, il est possible de fabriquer une ruchette par heure. Le plus long étant le pliage des tôles planes de 63/100 au maillet!

Mardi est une journée importante, car se réunit à Dembéni tous les participants au développement de la filière apicole. Les décisions qui seront prises, vont conditionner les avancées prochaines.  











mardi 16 février 2016

Déception: ce qui risquait d'arriver est arrivé.

Ce qui risquait d'arriver est arrivé. Les fourmis se sont réinstallées dans la ruche côté opposé à la colonie. Cette dernière occupait 5 petits cadres bâtis. J'avais placé en prolongement des cadres occupés par les abeilles, des cadres avec amorce de cire prêts à être bâtis. Mais pour ce petit essaim, la menace devait être trop forte.
Les abeilles ont toutes déserté. Elles sont parties avec leur provision de miel et sans laisser aucune trace.
J'aurais du partitionner la partie occupée par les abeilles de manière étanche, .
Il faut rapidement refaire une colonie en essayant de trouver un essaim sauvage.



Aujourd'hui comme tous les mardis, je recevais Chanfi Atoumani pour ses cours d'apiculture.

     Nous avons prévu de réaliser une ruchette 5 cadres, destinée à piéger un essaim en quête d'abri.

1° faire un plan à partir des côtes d'un cadre langstroth
2° débit des éléments dans une planche aboutée de pin des Landes.
3° collage et vissage de l'ensemble.



Dans un deuxième temps, nous avons utilisé le site APISERVICE BEEKEEPING.

http://www.apiservices.biz/bases-de-donnees/articles

on peut interroger ce portail internet, qui est une source infinie d'informations sur tous les thèmes qui concernent l'apiculture.

http://www.apiservices.biz/bases-de-donnees/articles/30-preparation-et-installation-des-pieges-a-essaim

Préparation et installation des pièges à essaim
par Gilles Fert
Auteur de « L’élevage des reines » aux Editions Rustica
avec l'aimable autorisation de la revue
Abeilles et Fleurs

vendredi 12 février 2016

Les débuts de la colonie sauvage dans sa ruche

Un fois la ruche transvasée, il faut prévoir un nourrissement d'accompagnement.
Mais à l'ouverture du toit, je me suis rendu compte que les fourmis avait déjà envahi la ruche.
Elles se sont installées sous le toit et dans le corps de la ruche.
Après un nettoyage radical, j'ai pu installer le nourrisseur sur le couvre cadre avec 3/4 de litre de sirop.


Malgré les pieds recouverts de graisse, les fourmis ont pu pénétrer dans le corps de la ruche.

On peut voir les premières abeilles en exploration dans le nourrisseur, après nettoyage.


Il faut certainement rajouter de la graisse pour opposer une barrière plus efficace aux fourmis.


Le nourrisseur est dans la hausse protectrice, avant d'être coiffé par le toit.

mardi 9 février 2016

Les méthodes sont les habitudes de l'esprit et les économies de la mémoire

Première manipulation d'importance au rucher du lycée de Coconi.
La ruchette piège de Ali M'Saidié qui avait été transférée au lycée, a été transvasée dans une ruche aux dimensions de cadres de 51 cm.
Il a fallu adapter les cadres de 48cm pour espérer les voir pondus prochainement et pour les installer dans une ruche langstroth.
Cette manipulation s'est faite en présence des stagiaires du CFPPA et de leur enseignant.


On peut voir la fragilité des rayons et la taille modeste de l'essaim



il faut transvaser délicatement ces barrettes sans cadre, dans l'ordre de positionnement de la ruchette.



lundi 8 février 2016

Les stagiaires du CFPPA option apiculture, encadrés par leur enseignant

La première ouverture de la ruche par  les stagiaires du CFPPA, profitant d'une accalmie météo.
-Apprendre à allumer l'enfumoir, en produisant une fumée froide filtrée par une poignée d'herbe fraîche.
Ainsi les abeilles seront moins stressées et l'observation sera plus aisée.
Cette ruche au format hors norme, pourra être utilisée pour produire un essaim.

Les élèves et leur enseignant Ambdillah Mouhamadi


vendredi 5 février 2016

Appels des établissements scolaires

Toute la semaine, des établissements scolaires m'ont appelé pour me signaler des passages d'essaims dans leur espace proche:
école de Pamandzi, Doujani, Tsararano, Pasamenty, Mamoudzou.
On peut en déduire que cette période de la saison des pluies, est propice aux essaimages.
A confirmer si vous êtes témoins de tels évènements.

Mise en place d'une zone de plantes melliferes

quelques photos de la zone entourant le rucher du lycée de Coconi:
Les stagiaires du CFPPA option: formation en apiculture, prépare le terrain et plantent des ananas sous la direction de leur enseignant HADJI-ALI MOUHAMADI.



les plantes choisies:



jeudi 4 février 2016

Contrôle de la ruchette et finition à l'atelier



Inspection de la planche d'envol de la ruchette piège, prêtée par Ali M saidié



L'activité sur la planche d'envol est normale, les butineuses reviennent avec du pollen de cocotiers


Cette ruchette va être transvasée dans la ruche sur laquelle elle est posée en respectant orientation de l'ouverture et niveau de hauteur.



La ruche horizontale est terminée:
le toit est fait, la partition est en place, les cadres trapézoidaux avec amorce de cire sont prêts à être posés dans la ruche langstroth pour y être pondus.


Voici le piétement destiné à recevoir la ruche comme ci-dessus, afin de tenir la ruche isolée du sol en reposant sur des briques et protégée des fourmis grâce à de la graisse badigeonnée sur les pieds.

mercredi 3 février 2016

Première rédaction d'article du blog Apiculture Mayotte

            Aujourd'hui, mardi 2 février 2016,j'ai reçu au lycée de Coconi, Chanfi ATOUMANI, technicien à la CAPAM de Dembeni. 
            Ce rendez vous fait suite à la réunion du lundi 1 février 2016 qui rassemblait Mr Ibrahim FONTE, Chanfi ATOUM ANI, de la CAPAM et Mme Laeticia VANNESSON, Jean-pierre PAPY du lycée Agricole .
            Cette réunion avait pour but de décider des prochaines rencontres et des modalités de communication entre toutes les personnes partie prenantes de la mise en place de la filière "apiculture de Mayotte" et plus largement les personnes intéressées par l'apiculture.
            Nous avons pris la décision lors de la réunion, de reconduire  tous les mardis de 7h à 10h30, une rencontre technique entre Jean-Pierre PAPY, Chanfi ATOUMANI et ceux qui seront responsables de sites d'observation et d'expérimentation, disponibles à cette heure.

            Ce rendez vous s'inscrit dans l'opération:

STRUCTURATION DE LA FILIERE ELEVAGE ET APICULTURE
décidée conjointement par le lycée agricole représentée par sa directrice d'exploitation Madame Laetitia VANNESSON, La COOPADEM et la CAPAM.

           Cette première rencontre nous a permis de démarrer quelques opérations techniques d'atelier pour débutant, dont voici le résumé.

           Présentation du matériel disponible: ruches verticales Langstroth, ruches horizontale, outillage disponible.
           Première manipulation: techniques d'utilisation de l'enfumoir.
Par la suite, nous avons procédé à la fabrication d'un cadre trapézoïdal pouvant réceptionner du couvain pondu par une reine d'une ruche langstroth destiné à une ruche horizontale.
           Nous avons décrit une opération de division simple de ruche sans recherche de reine en
évoquant les lois principales du comportement des abeilles en situation de division:
           j'invite tous les lecteurs à parcourir les fiches techniques d'APISERVICE, dont vous trouverez le lien ci-dessous.

http://www.apiservices.com/rfa/articles/multiplication_essaims.htm

         -attachement des abeilles butineuses sur le lieu de la ruche souche
         -retour des ces mêmes abeilles à un rôle de nourrice dans le cas d'une situation de ruche orpheline en vue d'un élevage de reine.
          On a abordé ensuite, les notions de nourrissement de renforcement après division (avec nourrisseur couvre cadre).

http://www.apiservices.com/rfa/articles/ruche_kenyane.htm

http://www.apiservices.com/rfa/articles/transvaser.htm